[TEST] Harold

POINTS POSITIFS :

• Gameplay
• Direction artistique
• La difficulté des niveaux
• Bande son

POINTS NÉGATIFS :

• L’obligation de posséder un pad pour jouer
• Pas de multi pour affronter les copains

Disponible depuis le début de l’année sur PC, Harold le jeu de course indépendant était déjà fortement plébiscité par la scène indé avant sa sortie. Les trailers et divers contenus publiés jusqu’à sa sortie avaient de quoi susciter l’intérêt, un gameplay sympa et un héros qui évolue dans un univers cartoon haut en couleur. Au final et après sa sortie, l’engouement autour du titre était-il justifié ?

C’est une petite équipe de 8 personnes qui se cache derrière Harold. Le discret Moon Spider Studio est constitué de talents qui ont parcouru certains des plus grandes sociétés de l’animation mondiale. Ces passages chez Pixar ou Ghibli ont largement influencé Harold, ces déplacements et son univers.

Harold c’est ce jeune rouquin, loin d’être taillé comme un héros, un humain pas du tout sportif qui va devenir l’outil de Gabriel. Car pour valider son année et devenir le meilleur élève du Paradis afin d’obtenir une bourse pour l’université des anges gardiens, Gabriel va devoir mener Harold jusqu’à la victoire. Face à lui six autres élèves tout aussi motivés.

Le joueur doit obligatoirement posséder une manette pour jouer à Harold, le runner en 2D. Après un court didacticiel qui permet de prendre en main le personnage, les divers pièges à manipuler et les astuces pour avancer plus rapidement, le joueur entre directement dans sa première course, dans la jungle et face à ses concurrents. L’objectif étant d’arriver premier sans mourir.

Trous, rampes à déplacer, murs à casser, plateformes qui glissent de haut en bas ou de gauche à droite, cordes piégées, pont levis à relever, crocodiles à mettre K.O et singes peuvent être soit des atouts pour progresser soit des pièges qui peuvent bloquer votre progression voir vous tuer. Le joueur doit donc passer d’un piège à l’autre et les déplacer ou les utiliser au bon moment afin d’avancer et/ou d’annuler la progression d’un concurrent.

Quelques « bonus » permettent de gagner en vitesse, les étoiles mais aussi et surtout les Wingrings qui combinés par deux permettent d’encourager Harold et de le booster dans ses déplacements pendant un temps limité. Un Wingring solo permet de revenir à la vie, si notre héros tombe dans un trou ou se fait manger par un crocodile. L’utilisation des bonus doit s’effectuer avec réflexion afin de ne pas mourir et de ne pas arriver en bas du podium. A noter que certains pièges stoppent les encouragements et qu’il en sera de même en cas de fail. Le joueur peut d’ailleurs totaliser jusqu’à quatre combos de Wingrings.

Harold c’est au total 14 niveaux dont le didacticiel. Chacun des niveaux est constitué d’un mode entrainement, d’une course et d’un mode challenge. Ce dernier permet aux joueurs les plus motivés de refaire la course à toute vitesse avec quelques contraintes. Le mode entrainement permet lui de découvrir les pièges et fait apparaître les 3 étoiles à collecter pour un perfect. Les niveaux se déroulent dans divers univers, jungle, désert, plage et arctique tout aussi beau les uns que les autres. Les animations sont aussi à la hauteur de l’opus, les déplacements lents d’Harold ou plus sportifs de certains concurrents, les pièges et parfois les quelques cinématiques du jeu.

Un bon timing, une certaine dextérité et une analyse approfondie du chemin à parcourir permettra de remporter la victoire. A noter les divers raccourcis dans chacune des courses qui permettent d’arriver plus facilement en premier.

CONCLUSION

Harold s’offre un gameplay plaisant et hardcore, un véritable défi parfois oppressant de réussir certaines courses. Avec sa direction artistique de haut level et sa bande son digne d’un véritable petit film d’animation, quelques bonnes heures de jeu. Sa durée de vie dépendra du level du joueur et de sa motivation à tenter ou non le mode challenge. Dommage, Harold est un jeu solo qui ne permet pas d’affronter ses amis. De plus il faut obligatoirement disposer d’un pad pour pouvoir y jouer.