Si vous avez déjà mis un pied dans le métro japonais, surtout dans la capitale et encore plus précisément à Shinjuku, vous savez ô combien c’est l’enfer de trouver la bonne sortie ! Vous vous plaignez de Chatelet les Halles ? Ravisez-vous, c’est encore pire quand les couloirs se ressemblent. Cet enfer que vivent certains Japonais et une grande majorité de touristes a été mis en scène sous la forme d’un jeu, The Exit 8 VR.

Sorti fin novembre 2023 sur PC, le titre a depuis été porté sur Nintendo Switch et s’est même offert en en juillet 2024 une version en réalité virtuelle, disponible sur Meta Quest. Le jeu de réflexion et d’exploration est développé par KOTAKE CREATE qui a été accompagné par le studio MyDearest Inc., certainement pour le portage VR et est édité par KOTAKE CREATE.

Éditeur	Développeurs	Supports
		Meta Quest

L’objectif est simple, trouvez la sortie 8 du métro. Vous déplacez votre personnage le long des couloirs et devez parvenir jusqu’au grand escalier qui vous sortira de cet enfer. Quand je parle d’enfer, c’est véritable le cas ! Les couloirs du métro sont hantés et des anomalies apparaissent aléatoirement tout du long. Un scénario et une idée simple, facilement compréhensible de tous et qui ne font pas du titre un jeu d’horreur.

Même si l’ambiance est assez pesante, si vous ne voulez pas jouer par peur de tomber sur un monstre ou une apparition soudaine qui risquerait de vous faire peur, comprenez bien que ça n’arrivera pas ! Je déteste pour ma part les jeux d’horreur, je suis une “flipette” et je n’ai eu aucun mal à apprécier The Exit 8.

Des grilles qui disparaissent, des personnages étranges qui apparaissent, un liquide noir qui sort des grilles, des formes fantomatiques au plafond et dans les affiches, un salaryman géant où dont les yeux sont brouillés, des luminaires qui changent de position, une vague bleue et rouge qui fonce vers vous, des sons louches et oppressant, toutes ces bizarreries sont l’occasion de rebrousser chemin ! C’est un peu le jeu des 7 différences, si un élément n’est pas normal, vous devez revenir en arrière. L’idée est simple, les anomalies ne manquent pas. J’ai joué deux heures et durant plusieurs sessions, je suis rarement tombée deux fois sur la même anomalie, même si elles ne sont pas si nombreuses et que vous en aurez vite fait le tour si vous jouez plusieurs heures.

Parce que oui, il faut avancer quand aucune anomalie n’est détectée, mais il faut aussi reculer quand une anomalie apparaît et c’est comme ça qu’on progresse, de sortie en sortie jusqu’au grand escalier de la sortie 8. Si le joueur avance alors qu’il y avait une anomie, il reprend au début, le panneau sortie 0 apparaît, de même s’il rebrousse chemin alors qu’il n’y a aucune anomalie. Par contre, si la progression est bonne, alors il avance d’une sortie et ainsi de suite jusqu’à trouver l’escalier après la sortie 8 !

En réalité virtuelle, le jeu est assez prenant et offre une meilleure immersion dans les couloirs du métro, mais ce point de vue nécessite aussi une plus grande concentration pour ne pas passer à côté d’une anomie. Une limite stationnaire suffit pour jouer et le motion sickness ou la cinétose est assez limitée lorsqu’on est habitué à cet environnement. Les seules impressions désagréables sont celles qui apparaissent lorsqu’on se déplace sur les côtés et lorsqu’on enlève le casque en retrouvant un champ de profondeur normal.

La rejouabilité de ce genre de titre est assez limitée, même si chaque niveau offre une expérience différente, on arrive vite à moins apprécier le jeu dont le gameplay est répétitif. Selon votre niveau d’observation, vous pourrez passer de dix minutes à une heure à trouver la sortie.