J’ai joué à The Deer God

Margxt

Des ovnis, il n’a peut-être pas d’autres termes pour décrire ces jeux “différents”. The Deer God pourrait bien entrer dans cette catégorie, un jeu de plateformes pixelisé de Crescent Moon Games, un studio américain qui compte déjà une cinquantaine de titres, principalement disponibles sur mobile. J’ai profité de la sortie de The Deer God sur Nintendo Switch pour le prendre en quelques mains afin de vous en proposer un test.

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Le chasseur finit chassé quand par “accident” il vient à ôter la vie d’un petit faon. Le chasseur désormais à quatre pattes, dans le corps de la bête qu’il a traqué doit désormais survivre dans la nature par ses propres moyens. Il pourra toutefois retrouver sa forme humaine s’il parvient à collecter la dizaine de statues de cerf, cachées dans un monde attend que l’homme devenu animal se repente de ses péchés. Encore faut-il survivre …

The Deer God est une aventure entièrement réalisée en pixel art en 2D, si ce choix de direction artistique peut repousser plus d’un joueur, il donne au jeu une ambiance particulière et les décors sont réalisées avec soin pour retranscrire au mieux les effets de luminosité et les ambiances. L’aventure se parcours sous les musiques envoûtantes réalisées pour l’occasion par Evan Gipson, qui a collaboré de nouveau avec le studio en 2017 pour composer les musiques du jeu vidéo Morphite.

La prise en main est assez simpliste. Le joueur découvre toutes les étapes de la vie d’un cerf, à chaque étape des nouvelles mécaniques apparaissent avec des sauts plus lointains permettant de passer au-dessus des ravins et des attaques plus puissantes pour affronter les ennemis.

Pour récupérer de la vie, le joueur doit trouver une statue de cerf qui sert aussi de point de sauvegarde. Il faut aussi prendre en compte la jauge de faim et trouver de quoi se sustenter pour ne pas mourir. Ainsi que la barre d’énergie qui permet d’utiliser des capacités spéciales offensives et passives offertes par une divinité au cours du jeu.

L’aventure se boucle facilement en trois heures, un peu plus si vous souhaitez compléter le jeu ou si vous mourrez. Autant vous dire que c’est très long surtout avec les quêtes qui n’ont aucun réel intérêt. En effet, on ne sait jamais vraiment trop quand et comment elles se valideront même si elles suivent un même chemin celui de l’objet à trouver et à rapporter au PNJ. Si vous ne parvenez pas à valider une quête, le jeu prendra la forme d’une boucle avec l’obligation de réaliser la quête pour progresser.

CONCLUSION

Poétique et plutôt beau avec son message anti-chasse, The Deer God dénombre aussi bien des défauts. La jauge de faim devient une contrainte permanente, le scénario n’est pas dingue et surtout le titre manque cruellement de gameplay, le joueur est trop souvent observateur et peut facilement passer à côté de l’ennemi.

  • The Deer God pour qui ? En fait je ne sais pas vraiment mais si vous aimez le choix de direction artistique, c’est un bon début.

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Test du jeu effectué sur Nintendo Switch via une clé envoyée par l’éditeur.

L’avis des blogueurs et des pros :

  • Nintendo Différence : « Aussi fascinant, poétique et potentiellement addictif qu’il peut s’avérer frustrant, cryptique et répétitif, The Deer God est une expérience singulière qui ne plaira clairement pas à tout le monde. » Peut-être …  lire le test
  • IMGMR : « ’ambiance, les graphiques, le scénario et la musique sont à leur apogée. Une variété de trucs à faire, mais beaucoup de répétition. » 7,1/10 – lire le test
  • Switch-Actu : « Malheureusement, la difficulté anarchique et l’absence totale d’indications balayent ce sentiment et laissent le joueur frustré jusqu’au terme du jeu (pour autant qu’il ait eu le cran d’y parvenir) qui offre malgré tout une jolie conclusion. » 50/100 – lire le test

Quelques vidéos :

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Margot 32 ans. Blogueuse depuis 2012. Je voyage beaucoup et je travaille dans la communication dans l'industrie des jeux vidéo.
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