J’ai joué à Persona 5

Margxt

Pokémon Pocket

Presque six mois après le Japon, le J-RPG développé par Atlus débarque enfin en Europe édité par Deep Silver. Plutôt discrète face aux mastodontes que sont Dragon Quest, Final Fantasy ou même Xenoblade, la licence des jeux Persona tente depuis Persona 4 de nouer un lien avec le public européen.

Éditeur / Développeur : Support(s) : Obtenir chez :

 

 

fnac_commander  amazon_commander

Malheureusement pour les joueurs qui ne maîtrise pas la langue de Shakespeare, l’aventure s’arrête avant même d’avoir commencé puisque le titre est intégralement en anglais textes et voix. Il est toutefois possible d’installer un DLC gratuit qui permet de profiter d’un doublage en japonais.

Les justiciers masqués

Persona 5 nous emporte dans une histoire fantastique se déroulant dans le monde moderne. L’adolescent et jeune étudiant que vous incarnez est dans l’obligation de suivre des cours dans un lycée de Tokyo; le seul a avoir accepté sa candidature alors qu’il est en probation après une affaire douteuse d’agression dont il a été accusé et condamné, à tort. Les sujets traités tout au long du jeu sont nombreux et souvent largement inspirés des dérives de la société actuelle. Le scénario emprunt de fantaisie, de légèreté et pourtant d’une grande profondeur vous emmène aux 4 coins de Tokyo à la recherche de cœurs à purifier et donc à « voler » avec votre groupe d’amis.

Ces justiciers-cambrioleurs sont masqués, d’où le nom du jeu « Persona » qui fait en fait référence aux masques portés par les acteurs dans le théâtre antique. C’est aussi le nom des bestioles invoquées qui accompagnent le joueur et son équipe lors des combats.

Mi-JRP, mi-simulation …

Le jeu se divise en deux, avec d’un côté une véritable partie J-RPG et de l’autre une simulation de vie de lycéen. La gestion des relations humaines influencent énormément le jeu de même que le bon suivi des études ou le travail. La gestion du planning du héros et de l’ensemble de ces éléments permet d’améliorer les capacités et d’obtenir des bonus divers. Notons que l’aventure se déroule sur une année de lycée complète, il faudra donc faire des choix et chaque joueur n’aura pas le même cheminement personnel.

Les « Palaces » sont les espaces fantaisistes dans lesquels se déroule toute la partie J-RPG. Un univers parallèle force le joueur à switcher entre sa vie de lycéen et celle de voleur. Ces espaces sont en fait des donjons qui représentent la partie sombre des personnalités qu’il faut purifier.

… mi infiltration !

Contrairement aux RPG où les méchants apparaissent ici et là et où le joueur fonce dans le tas, Persona 5 demande plus de finesse et s’aventurer dans un donjon demande à bien maîtriser les mécaniques d’infiltration. Les éléments du décor permettent de se cacher, ne reste qu’à faire un minimum de bruit pour ne pas se faire repérer. Un indicateur permet de savoir si l’on est plus ou moins discret. Notons que les animations pour passer d’une cachette à une autre sont vraiment très réussies et qu’un Palace peut et se visitera généralement en plusieurs fois.

Et si votre groupe se fait attraper, vient l’heure des affrontements. Des combats au tour par tour et c’est là que vos armes et surtout vos Persona vont entrer en action. Chaque ennemi à ses vulnérabilités qu’il faudra exploiter à l’aide des attaques élémentaires et autres altérations afin de réaliser un hold up qui débouchera sur des attaques puissantes, le soudoiement ou la possibilité de recruter un nouveau Persona.

L’animation japonaise aux commandes

Persona 5 est un titre coloré, un univers unique largement inspiré de l’animation japonaise et qui emprunte aussi des codes de l’aristocratie. Sa direction artistique, sa bande originale, l’ensemble des éléments tendent à rendre le titre unique et à nous faire apprécier l’expérience au point de ne plus voir le temps passer et s’enfoncer peu à peu dans le jeu. Une centaine d’heures seront toutefois nécessaires pour boucler Persona 5.

CONCLUSION

Persona 5 est un titre unique. On ne peut que lui regretter d’être disponible uniquement en anglais et ainsi de ne pas s’ouvrir plus largement au public. Un univers détaillé, beau, une histoire et des personnages attachants. Un gameplay fun et pas si répétitif et surtout une durée de vie alléchante en font un J-RPG incontournable.

  • Persona 5 pour qui ? Les fans de J-RPG qui maîtrisent l’anglais.

margxt_excellent

Test du jeu effectué sur PlayStation 4 (version CD) via un jeu envoyé par l’éditeur.

L’avis des blogueurs et des pros :

  • Geeko : « Persona n’a pas peut-être pas la renommée d’un Final Fantasy en Europe mais force est de constater avec ce cinquième opus de la franchise offre aux fans ce qu’ils en attendaient, à savoir une bouffée d’air frais pour le genre. » – lire le test
  • LinkeyProd : « Graphiquement, très proche du « manga » plus que du réaliste (comme un Uncharted 4 par exemple), le jeu est juste splendide » 9,6/10 – lire le test
  • Webotaku : « On attribue rarement des évaluations aussi hautes, mais Persona 5 se hisse sans mal au rang de GOTY tant il se montre excellent sur toute la ligne. » 5/5 – lire le test

Quelques vidéos :

Bande originale :

Produits officiels importés du Japon Cartes Pokémon
De Margxt
Suivre :
Margot 32 ans. Blogueuse depuis 2012. Je voyage beaucoup et je travaille dans la communication dans l'industrie des jeux vidéo.
2 Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.