Disponible à partir du 21 août sur PC (Steam) et Nintendo Switch, Mika and The Witch’s Mountain est un titre indépendant développé et édité par Chibig, une société espagnole basée à Valence composée d’une dizaine de passionnés. Ci ce nom ne vous dit rien, vous aurez peut-être entendu parler de ces précédents jeux dont Summer in Mara qui avait fait grand bruit à sa sortie, Stories of Mara, ou Koa and the five pirates of Mara.
Et si vous avez déjà joué à ces ces jeux vidéo, vous ne serez certainement pas dépaysé par la direction artistique de Mika and The Witch’s Mountain, parce tous les titres développés par Chibig se déroulent dans un univers fantastique et poétique qui semble interconnecté. Si vous ouvrez l’oeil, vous verrez assez rapidement des éléments présents dans plusieurs jeux dont les personnages et les monuments.
Si vous êtes fan des créations du studio, vous avez peut-être même participé au financement du jeu sur Kickstarter qui s’est déroulé entre le 1er février 2023 et le 4 mars 2023 et qui a récolté plus d’1,3 millions d’euros !
| Éditeur | Développeur | Support |
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Mika est une jeune sorcière en devenir, une apprentie qui doit parfaire sa formation et qui se retrouve alors expédiée par la sorcière Olagari au plus bas du Mont Gaun. Son balai cassé pendant la chute, la jeune magicienne doit trouver le moyen de le réparer. C’est là qu’intervient Allegra qui lui promet de réparer et même de l’améliorer en échange de quelques pièces et comme la jeune sorcière semble douée sur un balai et qu’un poste de livreur et disponible, Mika va désormais devenir la factrice de l’île et venir en aide à l’ensemble de ces résidents. Si dans l’ensemble cette histoire vous parle un peu, c’est que vous connaissez certainement Ghibli et que vous avez vu le film d’animation Kiki la petite sorcière.
Votre travail consistera donc essentiellement à livrer des colis et courriers de part en part de l’île, en faisant attention à ce que, selon le paquet il ne se casse pas où ne prenne pas l’eau, aussi qu’il soit livré dans les temps ! Ça pourrait paraître assez simple, mais l’île comporte de grandes étendues d’eau et des courants aériens qui sont utiles pour se déplacer rapidement, mais qui peuvent aussi très vite vous envoyer contre une falaise ou un obstacle. Chaque colis, chaque courrier est annoté de coeurs et de faiblesses, il faut donc faire en sorte de livrer l’ensemble sans les perdre sinon il faudra recommencer. C’est dans l’ensemble très sympa et d’ailleurs ça devient de plus en plus fun au fil du jeu et des balais toujours plus rapides que Mika obtiendra, mais c’est aussi et surtout une mission vite répétitive !
Pour faire en sorte d’offrir aux joueurs une expérience qui ne se répète pas trop, les développeurs ont inséré quelques secrets, des objets personnels que vous pouvez récupérer pour les rendre à leur propriétaire si vous les retrouvez, parfois à partir d’un indice donné. Ainsi que des flux d’air et des catapultes à activer pour filer plus rapidement dans l’air, sous réserve de trouver et de disposer la sphère d’énergie sur le mécanisme. Bien sûr il est aussi possible de personnaliser Mika avec des nouvelles traînées pour le balais et une centaine de statuettes Napopo qui permettent de s’offrir des nouvelles tenues et des porte-clés.
Des petits trucs en plus qui permettent surtout d’augmenter la durée du titre qui vous vous en doutez et relativement courte, puisque de mon côté il m’aura fallu un peu plus de 5 heures pour finir le jeu en remplissant une bonne partie des objectifs secondaires. Il en faudra certainement 1 à 2 heures de plus pour finir totalement le jeu, remplir la totalité des objectifs et obtenir l’ensemble des succès.
Mais ce ne sont pas 5 heures d’un mauvais jeu, loin de là, Mika and The Witch’s Mountain est simple, léger, court, coloré, doux et soigné de bout en bout. Sa direction artistique mélange 3D et 2D avec d’un côté des sublimes cinématiques dessinées et quelques assets 2D notamment lors des échanges avec les PNJ ainsi que dans les menus et de l’autre une aventure tout en 3D qui au premier abord peut débouter surtout quand on arrive sur la plage, mais qui une fois passé ce premier aperçu fait mouche. La bande son qui accompagne le titre est poétique et douce venant sublimer l’ambiance générale.
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