Déjà disponible sur PC, consoles PlayStation 4 et PlayStation 5, Kena : Bridge of Spirits débarque enfin sur Xbox Series ! Ayant malheureusement raté la sortie du jeu en 2021, j’ai pu profiter de sa sortie sur la console de Microsoft pour enfin pouvoir y jouer.
Kena: Bridge of Spirits a été développé et édité par Ember Lab, un studio californien fondé en 2009 par deux frères, Josh Grier et Mike Grier, qui s’était surtout spécialisé au départ sur la production de court-métrages publicitaires. C’est en 2020, lors de la présentation de la PlayStation 5 et en même temps qu’un grand nombre de trailers que Kena: Bridge of Spirits a été dévoilé et qu’il a directement tapé dans l’oeil des gamers. Après une exclusivité temporaire, le titre est maintenant disponible (enfin) sur presque toutes les consoles !
| Éditeur | Développeur | Support |
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L’histoire se déroule dans un univers fantastique où le joueur contrôle Kena, une jeune femme équipée de son bâton de mage qui doit guider les esprits des morts vers le repos éternel. Durant son aventure, elle pourra recruter des Rots, des créatures magiques et mignonnes qui lui permettent surtout de se débarrasser de la corruption, une forme de magie maléfique qui prend possession des terres autour de la montagne sacrée, prenant le pas sur la végétation et ne laissant que des monstres derrière-elle. Notre guide des esprits qui ne souhaite que trouver le temple de la montagne sacré va vite se retrouver au cœur de trois histoires liées, celles de Taro, Adira et Toshi.
Difficile d’en dire plus sur cette histoire qui a le mérite de questionner le joueur et même de le toucher à de multiples reprises tant l’aventure est poétique et aussi tragique. Le scénario qui peut sembler assez étrange se révèle véritablement comme un élément porteur du jeu et ne manquent pas de transporter le joueur dans cet univers fascinant à travers des cinématiques d’une rare qualité visuelle et sonore.
Dés les premières minutes, le constat est là, oui Kena: Bridge of Spirits est sublime, en fait le titre arrive à jouer avec les reliefs, la nature, les couleurs, les lumières et les ombres dans l’ensemble de son monde ouvert. Si le titre arrive à se diversifier avec des biomes qui sont quand même très généralement occupés par la flore, il le fait avec justesse et finesse en révélant tout ce qu’il y a de plus beau à proposer, sous réserve d’avoir les graphismes poussés au maximum sur PC ou d’avoir simplement une console sur laquelle le titre tourne très bien.
Alors, bien sûr tout n’est pas parfait, si la caméra est parfois récalcitrante et se positionne de manière à avoir quelques difficultés à voir les plateformes, que certains déplacement sur ces mêmes plateformes sont assez hasardeux et que des problèmes de collision subsistent, le titre s’en sort largement très bien ! C’est un pur plaisir de sauter d’une corniche à l’autre avec en fond la montagne et comme je l’ai déjà évoqué en profitant d’une direction artistique toujours très soignée.
Kena: Bridge of Spirits ce n’est pas qu’un jeu de plateformes, si c’est un aspect important du jeu, il en existe deux autres, l’action avec des combats parfois assez complexes, où il sera plus souvent nécessaire d’éviter les coups, de les parer au bon moment pour ensuite assaillir l’ennemi et surtout d’utiliser les Rots pour supprimer la corruption, les monstres qui en apparaissent ou simplement pour les bloquer de manière à pouvoir ensuite les rouer de coups, de flèches ou de bombes.
Oui le bâton de Kena s’étoffe de quelques fonctionnalités au cours de l’aventure, qui sont forcément des plus utiles par la suite et surtout pour un dernier aspect du jeu, les « puzzles ». Ce ne sont pas à proprement parler des énigmes d’une grande difficulté, mais il sera parfois nécessaire de faire un minimum fonctionner son cerveau pour trouver comment activer un mécanisme afin de s’ouvrir un passage ou pour se débarrasser d’un boss.
Pour les chasseurs de succès et trophées, les développeurs ont pensé à tout et si l’aventure dure une dizaine d’heures, il sera nécessaire de passer plus du double pour parvenir à trouver l’ensemble des Rots, leur chapeau, les coffres, etc. Le défi est de taille, mais les joueurs qui ont un peu de mal avec la difficulté proposée pourront toujours et à tout moment de l’aventure switcher sur une difficulté minime ou au contraire rehausser cette dernière.
Code du jeu sur Xbox Series fourni par PressEngine.
