Je suis récemment sortie de ma zone de confort, passant des wholesome games et autres jeux d’aventure plutôt mignon à Drug Dealer Simulator 2 ! Je n’ai malheureusement jamais joué au premier opus de la licence qui a été développée par Byterunners et éditée par Movie Games S.A.
Dans Drug Dealer Simulator 2, le joueur incarne un vendeur d’herbes qui doit faire monter sa petite entreprise jusqu’à monter un cartel et devenir le plus gros fournisseur de diverses substances illicites possibles, transformées directement dans ses ateliers. Un jeu de gestion et de simulation assez complet, disponible en solo et en coopération qui se déroule sur un archipel hispanique fictif, Isla Sombra.
Même s’il s’agit ici d’un jeu, si vous consommez de la drogue dans la vie réelle, que vous cherchez des informations ou que vous avez besoin d’aide, veillez à consulter Drogues info service, un service disponible 7j/7 de 8h à 2h.
| Éditeur | Développeur | Supports |
|---|---|---|
| Movie Games S.A. | Byterunners |  |
Et d’ailleurs ce point est le plus important, Drug Dealer Simulator 2 se joue en coopération et c’est certainement ce qui porte le plus le jeu ! Pour ma part je n’ai joué qu’en solo et je le regrette, je pense que le véritable intérêt du titre repose sur une expérience à plusieurs, pour avoir moins l’impression de tourner en rond et d’être complètement dépassé par le nombre de tâches à effectuer, de livraisons en plus des quêtes qui permettent d’étendre son empire.
L’aventure commence par la fabrication et la revente de petits sachets fabriqués dans une cache. Le téléphone permet de réceptionner les commandes et d’organiser des rendez-vous de livraison tout au long de la journée et les commandes ne manquent pas ! Il y en a trop, beaucoup trop. C’est un réel avantage pour se faire un maximum d’argent à dépenser pour agrandir et améliorer son exploitation, mais c’est aussi un problème pour progresser pendant les premières heures de jeu, tant il est long de se déplacer d’île en île et tant il y a de commandes à honorer en plus de nombreuses tâches qui permettent de gagner en réputation. En bref, vous êtes littéralement sous l’eau en permanence !
D’un côté il faudra livrer les produits, fidéliser les clients, de l’autre s’occuper des plantations et donc trouver les ressources nécessaires à leur conception et à leur transformation, il ne faut pas oublier de gagner en réputation et prendre le temps d’occuper le terrain, en recrutant des revendeurs et en achetant des influenceurs. L’argent peut être aussi utilisé pour acheter de nouvelles caches et des moyens ou ressources pour se déplacer plus rapidement sur la carte.
Là aussi le jeu a un réel défaut, les moyens de déplacement sont en réalité et sauf le bateau des outils de téléportation, ils ne permettent pas de se déplacer librement et il faudra toujours compléter chaque déplacement par une marche à pied ou une petite course. Le bateau même s’il ne permet pas de se téléporter limite les déplacements d’un embarcadère à un autre donc le problème est exactement le même. Dommage !
À côté de ça le jeu offre une certaine variété de produits à concevoir et toujours très soucieux d’être le plus réaliste possible. Vous débloquerez au fil du jeu des nouvelles recettes, ça ne se limitera donc pas uniquement à la plantation d’herbes, à sa collecte et à sa transformation, il faudra aussi jouer au petit alchimiste avec des produits toxiques.
Visuellement c’est passable, même si techniquement c’est correct. Le titre souffre malheureusement de textures très brouillons, il n’est pas possible de sauter si ce n’est pour passer par-dessus des palissades et clôtures, mais avec la vue à la première personne, on a l’impression de déplacer un personnage très rigide. Pour ma part je n’ai pas spécialement eu de bugs, quelques soucis de traduction, de collisions, mais rien de vraiment gênant. Par contre, et il faut le souligner, les sons qui sont choisis permettent de se mettre dans l’ambiance du jeu autant de nuit que de jour avec les bruits des îles, les musiques plus ou moins entrainantes et parfois angoissantes quand un joueur est dans une situation de confits. C’est vraiment là aussi un point fort du jeu qui vient d’ailleurs contrebalancer en partie une direction artistique plus imparfaite.
Parce que oui trafiquer de la Marie Jane toute la journée cela attire forcément la convoitise et la police ! Le mieux étant d’éviter de se déplacer avec trop d’argent ou trop de produits et d’emporter de quoi se défendre si besoin est sinon prenez les jambes à votre cou où trouvez un bateau pour prendre le large et évitez les problèmes.
Si vous trouvez l’aventure trop simple ou au contraire trop difficile, il est possible d’ajuster certains paramètres avant de lancer une partie, vous pouvez ainsi augmenter ou réduire l’expérience, la réputation, la vitesse de fabrication, l’argent récoltée à la revente, le nombre d’ennemis et les dégâts ennemis/du joueur, l’endurance, etc. C’est vraiment un aspect plutôt intéressant du jeu qui permet, selon sa propre expérience d’améliorer sa vision personnelle du jeu en éliminant ou en ajoutant des éléments qui vous sont favorables ou au contraire qui sont défavorables.
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