Curse of the Sea Rats est un jeu d’aventure de type Metroidvania, le joueur se déplace dans un monde dessiné et animé où il enchaîne des combats contre des ennemis dans le but d’obtenir de l’or qu’il utilise pour améliorer son arbre de compétences, obtenir des objets et afin de progresser dans l’histoire. Le titre promet un mode de jeu coopératif où jusqu’à 4 joueurs peuvent participer à l’aventure.
Derrière ce petit titre plein de promesses se cache l’éditeur Pqube et Petoons Studio, un studio de développement espagnol plutôt méconnu qui comptabilise quelques petits titres colorés et généralement plutôt enfantins dont Peppa Pig, PJ Masks et Petoons Party. Le studio sort donc de sa zone de confort avec un titre très différent, qui ne cible pas vraiment les mêmes joueurs.
Éditeur | Développeur | Supports |
---|---|---|
Notre équipage de la marine britannique quitte les Caraïbes pour regagner leur contrée quand ils croisent sur le chemin Flora l’Ardente, une sorcière qui lance un sort et transforme les marins en rats ! Contraint d’accoster et alors que le fils du capitaine est enlevé, l’équipage n’a pas d’autre choix que de demander l’aide de leurs quatre prisonniers, David Douglas, Buffalo Calf, Bussa et Akane Yamakawa. Chacun des héros à ses propres atouts et faiblesse et sera jouable au choix des joueurs, pouvant être interchangés pendant la partie.
Taper, sauter, dasher, il est question de placer ses attaques et ses esquives au bon moment. Le petit tutoriel de maîtrise du jeu arrive rapidement dans et permet de bien appréhender la suite des événements. Ces aptitudes de base seront complétées par d’autres mouvements qui arriveront plus tard dans l’aventure ! Il faudra aussi compter sur la magie dont vous récupérerez des orbes pour charger votre attaque magique en vous débarrassant des ennemis sur votre chemin.
Le premier attrait de Curse of the Sea Rats, c’est sans surprise sa direction artistique. Le jeu présente un travail titanesque de réalisation de dessins, animés à la main. Les échanges entre les personnages, leurs mouvements et ceux des éléments dans le décor comme l’eau sont toujours très réussis, mais dans certains niveaux les fonds et l’aspect 3D dénotent avec ce côté lissé et donnent un rendu un peu brouillon de même pour certains éléments des menus et de l’interface dont la barre de vie des ennemis. À ce titre, les premiers niveaux sont les plus perfectibles contrairement aux suivants, que j’ai trouvé bien plus travaillés.
Il faut dire qu’entre les divers niveaux, les personnages à jouer et le bestiaire ennemis, le titre ne manque pas de tenter de se renouveler malgré une durée de vie un poil moyenne d’environ 9 heures. Il y aura toutefois de quoi se consoler avec la possibilité de jouer ou rejouer en coopération jusqu’à 4 joueurs.
Je n’ai pas eu la possibilité de tester le multijoueur en coopération à 4, mais à deux joueurs le titre s’avère déjà bien plus amusant ! Curse of the Sea Rats a été développé dans ce sens, les joueurs avancent bien plus facilement ensemble et partagent la difficulté du titre et les émotions liés à la réussite ou, au contraire, à la défaite.
Car comme tout Metroidvania, il faudra apprendre à gérer les ennemis, les boss et les patterns de chacun pour arriver à ses fins sinon c’est la défaite, vous revenez sur vos pas et vous devez de nouveau progresser jusqu’au prochain boss et surtout au prochain portail. Le jeu offre aux joueurs la possibilité de se téléporter à travers des portails, lesquels font gagner du temps et permettent d’optimiser ses déplacements et sa vie. Encore faut-il avoir assez d’or pour les activer. Vous aurez aussi la possibilité de gérer votre arbre de compétence, là aussi il faudra dépenser quelques pièces auprès de Wu Yun quand vous le croisez dans les niveaux. S’il vous reste un peu d’or, vous pouvez acheter des objets dans la boutique. Ils seront toujours utiles pour faciliter votre aventure !
Conclusion
- Curse of the Sea Rats pour qui ? Pour les joueurs qui apprécient les Metroidvania.
Test du jeu effectué sur Nintendo Switch via une clé envoyée par l’éditeur.
Points positifs
- Des bonnes idées …
- Les dessins animés en 2D
- Le mode coopératif jusqu’à 4 joueurs
Points négatifs
- … mais une réalisation parfois un peu brouillonne
- Une histoire un peu simple