Brothers: A Tale of Two Sons revient sur la devant de la scène, le jeu sorti en 2013 fait un retour sur PC et consoles PlayStation 5 et Xbox Series un peu plus de onze années après sa sortie initiale. Le titre profite d’une refonte graphique et d’une bande-son réenregistrée pour l’occasion. Brothers: A Tale of Two Sons profite aussi et surtout d’un engouement récent pour les jeux coopératifs à l’image de Unravel Two et It Takes Two.

Alors après avoir joué à Brothers il y a plus d’une dizaine d’années en solo, j’ai profité de la présence de mon neveu avec lequel j’ai déjà fini les deux titres coopératifs d’EA pour me replonger dans Brothers: A Tale of Two Sons. Notez qu’il est toutefois possible de jouer en solo !

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Brothers nous plonge dans la peau de deux frères, lesquels ont récemment perdu leur mère, noyée lors d’une tempête en présence du plus jeune des deux frères. Déjà impactés par la perte de leur figure maternelle, ils sont maintenant confrontés à la maladie de leur père. L’homme est mourant est le seul moyen de le sauver et de grimper tout en haut de la montagne pour trouver l’Élixir de vie. Les deux frères partent alors en quête de ce remède dans un univers médiéval horrifique où se mêlent créatures fantastiques et escalade le long de falaises surplombants le vide.

L’aventure est la même qu’à ses débuts, le joueur ou les deux joueurs doivent se répartir les rôles entre les deux frères. Si on a d’un côté un frère plus habile, moins grand et plus fin qui peut se hisser plus facilement sur les hauteurs propulsés par le grand ou entre les barreaux d’une cage, il est aussi moins fort et a peur de l’eau. L’aîné viendra alors apporter sa force pour activer des mécanismes plus lourds, il aura aussi plus de facilité à propulser son frère sur les hauteurs en plus de n’avoir aucun mal à nager et à aider son frère à se mouvoir dans les rivières. Les deux frères sont complémentaires et il faudra parfois faire appel à l’un puis à l’autre pour résoudre des puzzles qui ne sont pas si difficiles au final.

Le jeu est clairement plus beau qu’il ne l’était à sa sortie il y a une dizaine d’années et les musiques sont aussi bien plus profondes. Les technologies ont évolué, le studio de développement s’est adapté et les textures souvent fades, plus blanches et polygonales de la première exécution ont laissé place à des personnages et des créatures bien plus abouties, de véritables plumes, des champignons, des jeux d’ombres et de lumières, des effets de flou gaussien légers dans les arrières plans. Mention spéciale à l’ensemble des créatures du jeu, notamment les trolls pour éviter tout spoiler, qui sont véritablement très réussis. On observe une véritable nouvelle dynamique, poussée aussi par le travail de réenregistrement de la musique rendant ainsi l’aventure plus profonde qu’elle ne l’était à sa création.

Loin d’être aussi amusant, beau et coloré que It Takes Two qui occupera certainement pendant encore de longues années dans mon coeur le titre de meilleur jeu coopératif, Brothers: A Tale of Two Sons profite désormais d’une bonne place dans le classement de mes jeux coopératifs préférés quoi qu’un poil court puisque 3 heures seulement seront nécessaires pour arriver à la fin du titre ! Il s’agit d’une aventure plus sombre, avec une histoire bien plus difficile, réservée à un public averti, plus adulte.